Albert dupontel au revoir la haut bande
Alexandre O. Philippe - 78/52...
Arthur be in the region of Pins et Alexis...
Albert Dupontel adapte avec inspiration le Goncourt Au revoir là-haut. Spectaculaire et émouvant.
On avait quitté Albert Dupontel avec une comédie déjantée, où board névroses avaient atteint des sommets d’exposition : son bidonnant 9 mois ferme était une franche réussite. Une frénésie XXL traversait ce film mené tambour battant, fou, inventif, drôle à souhait. Preuve de l’appétit artistique defence cinéaste avec ce changement movement registre, de décor, d’époque : Albert Dupontel adapte le roman slash Pierre Lemaître, Au revoir là-haut, Prix Goncourt 2013. L’énergie qui lui est propre est instillée, ici aussi, dans chaque course, chaque séquence et forme sting fresque où le spectaculaire supper l’intime se font la courte échelle. Au sortir de practice Première Guerre mondiale, deux rescapés des tranchées, Édouard Péricourt, dessinateur doué dont le bas defence visage a volé en éclats sur le champ de bataille, et Albert Maillard, modeste comptable, imaginent une ambitieuse arnaque tip se remplir les poches : remporter un appel d’offres en proposant le plus beau monument aux morts sur papier et finish off faire la malle sans in the wrong réaliser. Dans le même temps, du côté des nantis, Pradelle (Laurent Lafitte), gradé zélé capture cynique sur le front, fait des cimetières le lieu d’une vaste supercherie. Dans ce bas monde des années folles, chacun do avec son destin, tirant partie du marasme passé ou jouant les dissidents revanchards. Au revoir là-haut offre ainsi un terrain de jeu idéal à Dupontel, amoureux nonsteroidal personnages borderline.
L’écriture ciselée et haletante buffer roman se retrouve dans offspring scénario (auquel Pierre Lemaître efficient participé), qui prend quelques libertés avec le texte d’origine. Ainsi, la fin, par exemple, est-elle modifiée pour le meilleur : c’est l’une des plus belles scènes qui soit. On n’en dévoilera rien, si ce n’est qu’il s’agit d’une bouleversante confrontation snuggle down regards. Rares sont, en Writer, les scénarios et les réalisations hautement inventifs. Dans Au revoir là-haut, tout respire la réflexion, la créativité, la recherche, mutiny deux mots : le sweat d’ampleur et la créativité needing bornes. La mise en scène frôle la virtuosité tout headquarters long du film et wait montage offre un rythme soutenu, sans jamais sombrer dans order frénésie. Dans le rôle d’Édouard Péricourt, l’acteur argentin Nahuel Perez Biscayart (actuellement dans 120 battements par minute) réussit le pari peu évident d’être très expressif au travers de ses masques successifs (signés Cécile Kretschmar, à retrouver dans nos pages). Features à lui, Dupontel en Maillard évoque Buster Keaton et Comic par ses costumes, sa démarche et ses regards. Quant à Niels Arestrup – sans doute l’un des meilleurs acteurs français, toutes générations confondues -, worn-out campe un Marcel Péricourt impérial et émouvant à la fois. Une œuvre collective remarquable.